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Chapitre 1
Nous venons d’emménager en Bretagne. Il pleut, encore. Ce déménagement était obligé, ils ont changé de travail. Nos parents étaient presque absents pour nous, ils étaient toujours à leur bureau respectif. Bien sûr, ils le font sûrement pour être présent pour le petit dernier, Théo. Il vient tout juste d’entrer en Cm1 – alors que moi je suis en première. Il n’est pas encore trop tard pour Corentin, qui est en quatrième. Pourquoi l’avoir fait si tard ? Je ne connais personne, dans notre village.
Je m’appelle David, et je viens de quitter Paris. Mes parents nous ont emmené dans un bled paumé, je vais devoir prendre le bus pour aller au lycée alors que je me suis dit que je ne voulais pas le prendre tous les matins.
- On s’y habituera, disaient-ils.
Je ne veux pas m’y habituer, je veux une autre vie.
C’est mon premier jour d’école. Enfin, pas vraiment le premier, j’ai 8 ans et je suis en CM1 tout de même. Mais c’est mon premier avec mes nouveaux copains. Je sais que ça va être dur de s’habituer, de commencer à parler, mais je sais que j’y arriverais. Au village, nous avons été bien accueillis. Nos voisins qui nous ont souhaités la bienvenue en premier sont des personnes à la retraite. Ils sont très gentils, ils m’ont donné un bonbon.
Maman se gare devant l’école Anatole Le Braz. Elle sort, moi pas. Maintenant que j’y suis, je stress. Elle me voit et ouvre la portière. Je regarde le grillage de l’école, inquiet.
- Tout se passera bien, tu verras, essaie de me convaincre ma mère en me tenant par les épaules.
- Je sais… mais c’est nouveau !
- Ecoute : je t’ai fait arriver un peu avant le début des cours pour que tu n’aies pas à te présenter pendant la récréation. Tout se passera bien.
Elle me fait un câlin. Je lui rends. Elle a le don pour me rassurer. Je m’en rends compte maintenant qu’elle est là.
Je sors de la voiture avec mon sac et mes fournitures. Ma mère m’accompagne jusqu’au grillage puis me laisse après que je lui ai promis de raconter ma journée en rentrant. J’arrive devant une adulte.
- Euh… Bonjour, commençais-je, timide. Madame Frougier ?
- Oui, c’est moi, me répond-elle souriante. Et toi comment tu t’appelles ?
Je prends une inspiration, pour sortir :
- Bonjour, je m’appelle Théo Recens, je suis nouveau et je suis dans votre classe.
Première journée de cours dans un nouvel endroit, fait. Ne pas sociabiliser, fait. Je n’arrive pas à faire le premier pas. Et eux, pourquoi ils ne le font pas d’ailleurs ? De toute façon, nous n’avons surement pas les mêmes centres d’intérêt. Je suis un « intello », parfois regardé de travers. Le pire, c’est que je n’ai pas besoin de travailler pour avoir les notes que j’ai. Je suis en avances sur les autres. Si les langues ne pénalisaient pas, j’aurais sauté une classe.
Je cherche les clés dans mon sac, puis rentre chez moi. Je referme derrière moi. Il n’y a surement personne à la maison.
- Bonjour ! me salue ma mère.
Elle est là ? Elle n’est pas là si tôt d’habitude.
- Bonjour, déjà rentré ?
- Nous sommes venus ici pour pouvoir être plus avec vous.
C’est… génial… Je crois. Je ne suis pas habitué.
- Papa n’est pas là ?
- Non, mais il y a Théo. Il a besoin d’aide pour ses devoirs.
- Bien sûr, j’y vais.
- Attends ! Tu sais, je suppose, que nous ne sommes pas loin de Brocéliande.
- Oui.
- Ton père et moi avons penser, comme nous ne serons pas là ce week-end, que vous pourriez vous y balader tous les trois.
- Oui, c’est une bonne idée.
- Parfait. Il ne manque plus qu’à demander à David.
L’idée me semble vraiment bonne. Nous retrouver tous les trois nous aidera peut-être à nous rapprocher et à nous changer les idées.
Nous venons d’emménager en Bretagne. Il pleut, encore. Ce déménagement était obligé, ils ont changé de travail. Nos parents étaient presque absents pour nous, ils étaient toujours à leur bureau respectif. Bien sûr, ils le font sûrement pour être présent pour le petit dernier, Théo. Il vient tout juste d’entrer en Cm1 – alors que moi je suis en première. Il n’est pas encore trop tard pour Corentin, qui est en quatrième. Pourquoi l’avoir fait si tard ? Je ne connais personne, dans notre village.
Je m’appelle David, et je viens de quitter Paris. Mes parents nous ont emmené dans un bled paumé, je vais devoir prendre le bus pour aller au lycée alors que je me suis dit que je ne voulais pas le prendre tous les matins.
- On s’y habituera, disaient-ils.
Je ne veux pas m’y habituer, je veux une autre vie.
C’est mon premier jour d’école. Enfin, pas vraiment le premier, j’ai 8 ans et je suis en CM1 tout de même. Mais c’est mon premier avec mes nouveaux copains. Je sais que ça va être dur de s’habituer, de commencer à parler, mais je sais que j’y arriverais. Au village, nous avons été bien accueillis. Nos voisins qui nous ont souhaités la bienvenue en premier sont des personnes à la retraite. Ils sont très gentils, ils m’ont donné un bonbon.
Maman se gare devant l’école Anatole Le Braz. Elle sort, moi pas. Maintenant que j’y suis, je stress. Elle me voit et ouvre la portière. Je regarde le grillage de l’école, inquiet.
- Tout se passera bien, tu verras, essaie de me convaincre ma mère en me tenant par les épaules.
- Je sais… mais c’est nouveau !
- Ecoute : je t’ai fait arriver un peu avant le début des cours pour que tu n’aies pas à te présenter pendant la récréation. Tout se passera bien.
Elle me fait un câlin. Je lui rends. Elle a le don pour me rassurer. Je m’en rends compte maintenant qu’elle est là.
Je sors de la voiture avec mon sac et mes fournitures. Ma mère m’accompagne jusqu’au grillage puis me laisse après que je lui ai promis de raconter ma journée en rentrant. J’arrive devant une adulte.
- Euh… Bonjour, commençais-je, timide. Madame Frougier ?
- Oui, c’est moi, me répond-elle souriante. Et toi comment tu t’appelles ?
Je prends une inspiration, pour sortir :
- Bonjour, je m’appelle Théo Recens, je suis nouveau et je suis dans votre classe.
Première journée de cours dans un nouvel endroit, fait. Ne pas sociabiliser, fait. Je n’arrive pas à faire le premier pas. Et eux, pourquoi ils ne le font pas d’ailleurs ? De toute façon, nous n’avons surement pas les mêmes centres d’intérêt. Je suis un « intello », parfois regardé de travers. Le pire, c’est que je n’ai pas besoin de travailler pour avoir les notes que j’ai. Je suis en avances sur les autres. Si les langues ne pénalisaient pas, j’aurais sauté une classe.
Je cherche les clés dans mon sac, puis rentre chez moi. Je referme derrière moi. Il n’y a surement personne à la maison.
- Bonjour ! me salue ma mère.
Elle est là ? Elle n’est pas là si tôt d’habitude.
- Bonjour, déjà rentré ?
- Nous sommes venus ici pour pouvoir être plus avec vous.
C’est… génial… Je crois. Je ne suis pas habitué.
- Papa n’est pas là ?
- Non, mais il y a Théo. Il a besoin d’aide pour ses devoirs.
- Bien sûr, j’y vais.
- Attends ! Tu sais, je suppose, que nous ne sommes pas loin de Brocéliande.
- Oui.
- Ton père et moi avons penser, comme nous ne serons pas là ce week-end, que vous pourriez vous y balader tous les trois.
- Oui, c’est une bonne idée.
- Parfait. Il ne manque plus qu’à demander à David.
L’idée me semble vraiment bonne. Nous retrouver tous les trois nous aidera peut-être à nous rapprocher et à nous changer les idées.
Literature
Shadows
Shadows
The little girl never slept very well. She didnt like the dark. In her twilight lit, dusty room, she watched the gas lamps outside flicker and fade, casting eerie shadows dancing on her walls, which scared her more. When she did sleep (which was in snatches), she dreamt that the shadows on her wall would come alive and drag her away into their evil world. Her father laughed when she told him, telling her that big girls never had nightmares. Shaking her head weakly, she snuggled deeper into her covers, trying to block the shadows away. For a while, it was working and the girl drifted into light fearless sleep. Then
A grat
Literature
Just a Shadow
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But now
now was different. She was a snake, a cold-blooded killer.
"Oh how the mighty fall," she mused as she wiped the remaining tears from her face. Once a her
Literature
Clowcadia Chapter 1 Shadow of Lineage
Clowcadia
Chapter 1
The Shadows of Lineage
Through the enchantment of the drama the traveler notices that the drama itself was the illusion that had been cast upon him but also upon the citizens of the realm from the realm’s own great dark shadows, recognizing the darkness the traveler charms the globe with fluid water magic that he has honed and distilled his entire life from his own menacing dark shadow of his own lineage. Understanding that the shadows of all realms rise from lineage before every being, it also poses great depth of magic behind the illusions that had been cast on him thus it was his duty to cast away the deception
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J'ai hâte de voir la suite pour voir ou tout sa va menez